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Flash Intendance Meeting

Participants

Cas d'école N°1

Lundi 11 décembre 2006, à l'heure de la cantine (une sorte de CantineCamp autonome et temporaire donc) de 12h00 à 14h00 en se rendant à cette adresse : http://flashmeeting.open.ac.uk/fm/8a5ce2-6655

Voir l'ordre du jour sur le Forum à la date du 7 décembre 2006.

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Je reviens sur le commentaire très important placé par JeanChristopheCapelli sur le Forum à la date du 7 décembre 2006. Il situe très exactement où se situe le problème c'est à dire la difficulté pour le banquier de repérer sa place exacte dans le dispositif et dans ce sens la question du jour, la difficulté d'ouvrir un premier compte bancaire, va bien au-delà de l'anecdote elle traduit exactement un problème qui n'est pas le notre mais celui du banquier...

Reprise du commentaire : A l'issue du CantineCamp4, MathieuCoste a pris du temps (merci beaucoup, Mathieu) pour m'expliquer en détail la démarche des Jardins de l'Intendance. Le concept est complexe à manier, il ne suscite pas une adhésion immédiate. Il a fallu toute la patience de Mathieu pour que je comprenne les objectifs du projet et son montage financier. Le projet est convaincant même s'il se heurte (du point de vue du banquier) à l'absence de cash dans la mécanique. Le projet me semble proche des préoccupations du BarCampBank. C'est une application concrète du principe de la caution mutuelle. Je propose de poursuivre le dialogue et suis prêt à participer lundi 11 décembre 2006 à un FlashIntendanceMeeting, à l'heure de la cantine --JeanChristopheCapelli

Si le concept apparaît complexe à manier pour un banquier c'est sans doute parce que celui-ci s'interroge sur le moment où il pourra/devra entrer en scène et sous quelle forme. Pour l'heure cela n'a pas encore été exprimé de manière formelle et je profite du commentaire de Jean-Christophe (merci à toi) pour avancer quelques arguments de fond.

Rappelons ou précisons qu'il s'agit bien de caution mutuelle en matière de location et d'équipement de logements dédiés aux quelques 20% de la population qui vivent déjà pleinement cette tendance lourde de la maison communicante qui tend à faire du logement un véritable centre de loisirs ET un espace de travail et de création multimedia. D'où l'usage régulier que nous faisons de l'expression « home shore ».

En face nous avons naturellement des propriétaires et, s'il faudra revenir bientôt sur la nature et l'identité desdits propriétaires, le service proposé est simplement un exercice et un dispositif d'intermédiation nouveau entre les uns et les autres, propriétaires et locataires, auxquels nous proposons pour qu'ils puissent participer un mode d'organisation spécifique dans leur compartiment du jeu respectif.

En lui-même le dispositif d'intermédiation ne nécessite que très peu de cash pour fonctionner, son coût est et doit rester marginal ce qui est d'ailleurs l'un des principes fondamentaux de la coopération largement analysé par toute bonne théorie du comportement coopératif qui se respecte (cf. Robert Axelrod).

Par contre, c'est naturellement au niveau des propriétaires et du financement de leurs acquisition que des volumes très importants devront être mis en mouvement. Les Jardins de l'Intendance sont en fait une sorte de meta-société-civile-immobilière a-territoriale qui va imprimer sa "marque de fabrique" à une véritable clique de sociétés civiles immobilières territorialisées et en réseau à travers lesquelles les propriétaires agiront. Le financement desdites sociétés représentera un champ d'activité très classique pour le banquier où tout est déjà rodé et pratiqué au quotidien depuis des lustres. Sa place est donc toute trouvée.

La règle du jeu que nous proposons est finalement pour les propriétaires une affaire de design et de communication leur permettant de construire une offre à haute valeur ajoutée mêlant de manière originale (c'est alors de l'architecture et de l'urbanisme) parties privées et parties communes suivant un mode de répartition en réseau jusqu'à présent inédit ou pour le moins pas encore systématisé.

Quant aux locataires et au mécanisme de la caution mutuelle, celui-ci viendra compléter et enrichir les critères d'évaluation habituels. C'est un plus dans la mesure du risque par rapport à l'analyse classique qui serait faite seulement par l'assurance en garantie de loyer issue du système classique. De même que les évaluations au sein de ZOPA ou PROSPER font appel aux mêmes spécialistes de l'évaluation que ceux qui sont utilisés par les banques en ajoutant comme un plus la mesure communautaire de la réputation, de même notre approche de la caution mutuelle est un plus.

J'ai volontairement mis de côté pour l'instant la question des crédits d'équipement de ces logements mais il est déjà possible d'indiquer que la dynamique de cautionnement mutuel s'appliquera aussi à ce niveau sur des crédits à la consommation parfaitement familiers pour le banquier. J'ai prévenu de cette discussion mon vieux frêre (depuis 35 ans !) ThierryGattegno, anciennement directeur général de SFR grand public, devenu depuis juin dernier directeur de la stratégie et du développement de Cetelem France (Groupe BNP-PARIBAS justement), poste nouvellement créé. Trois pôles de l'organisme de crédit sont placés sous son autorité : " marketing, communication et marketing direct ", " maîtrise d'ouvrage " (informatique) et Cetelem Internet Mobile (vente de crédit en ligne). Thierry est dans ce contexte le patron du patron de CharlesNepote ; je lui ai demandé de prendre un peu de temps pour suivre nos échanges ou, au moins, qu'il demande à CharlesNepote de les suivre et de lui en faire la synthèse.

Un dernier mot pour inscrire cette démarche dans le temps. Aujourd'hui, nous construisons une infrastructure juridique, technique, organisationnel que nous voulons pleinement opérationnelle à la fin de l'année 2007. Les investissements à ce niveau seront conséquents en eux-mêmes mais marginaux par rapport aux perspectives ouvertes. Le 1er janvier le tour de table sera ouvert en vidéo-conférence depuis la table d'hôtes du cours de l'Intendance. Rencontres, débats et ateliers de développement informatique en parallèle permettront tout au long de l'année 2007 de construire et de rendre totalement opérationnel un service full internet.

On imagine bien que les premiers à s'engager effectivement dans quelques jours seront les mieux placés pour tirer les marrons du feu si vous me permettez cette expression triviale. L'anecdote du compte en banque BNP-PARISBAS / Jardins de l'Intendance est, vous l'avez compris, un test.

Amicalement -- OlivierZablocki

Blah à supprimer

Amené à intervenir à 12h00 sur FR3 Idf j'aimerais savoir Olivier comment les jardins de l'intendance pourraient être cités comme initiative futuriste de la communication de quartier. Je te remets les questions de Geneviève reçues par email. si ça t'inspire, il faudrait vraiment des bullets points pour faire vite :

 Suite à notre conversation téléphonique, je vous confirme notre invitation
pour le journal de France 3 ile de France , le vendredi 8 décembre dans le midi pile . Il s'agira d'une interview en direct de 3 minutes environ sur le thème des blogs de quartier . Quel est ce phénomène communautaire ? Pourquoi ce désir de se rencontrer ? etc ... Le plateau est à midi . Il faudrait être sur notre site à 11 h 40 . Adresse : 66 rue jean Bleuzen 92 Vanves.

Ouvert naturellement à toutes autres propositions bordelaises connectées sur notre grande soupe. A plus tard. -- xtof

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Bullet 1 : Le désir de se rencontrer vient tout naturellement de la recherche de solutions communes à des problèmes communs.

  • Il n'y a désormais plus seulement "le blog du quartier" dans lequel un individu s'exprime à la cantonade mais de véritables "pépinières de blogs" qui entretiennent entre eux de multiples conversations croisées sur des thèmes qui vont du plus léger au plus académique en passant par l'entraide et la mutualisation de solutions pour faire face, tout simplement, à la vie quotidienne ; c'est l'exemple des Jardins de l'Intendance (une initiative qui émerge simultanément à Bordeaux et à Paris mais qui va s'étendre sur toute la France) et qui amorce (en coopération avec les locataires et les propriétaires) une véritable dynamique de cautionnement mutuel pour permettre aux habitants dans un quartier d'accéder plus facilement au logement.
  • Chacun connait (quelque soit ses revenus) le problème des cautions en matière de location de son logement. Voilà un cas très concret qui montre la fertilité de ces conversations en réseaux locaux, réseaux de quartier.
    • Les gens en charge de l'innovation dans le secteur de la banque et de l'assurance ne s'y trompent pas qui observent et parfois accompagnent avec beaucoup d'attention ces nouvelles formes d'économies solidaires fondées sur une réputation et une reconnaissance mutuelle que les blogs de quartier contribuent à cultiver.
La Mission du BarcampBank est de contribuer à l'apparition d'innovations et de nouveaux modèles économiques dans le monde de la banque et de la finance.

Bienvenue sur le groupe francophone BarCampBank. Pour rejoindre notre groupe de réflexion c'est simple. Nous fonctionnons sur un régime très simple d'espace ouvert en rencontres et en écriture. N'hésitez pas à consulter nos profils et nous contacter directement en cliquant sur l'AnnuaireDesMembres. A bientôt.

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