Il s'agit de satisfaire à travers le monde un besoin qui n'est traité aujourd'hui que de manière embryonnaire. En effet si, autrefois, les bureaux étaient contenus par les contigences de temps, de lieu et d'espace, si les personnes effectuaient à heures fixes des trajets réguliers pour se rendre et quitter les centres des villes, actuellement, dans l'économie du 21ème siècle mue par la technologie et de nouvelles formes d'auto-organisation, les bureaux ne dépendent plus d'un seul lieu.
Les équipements de communication mobiles et l'Internet induisent une plus grande fluidité des modèles comportementaux, une grande part du travail se pratique hors du bâtiment traditionnel de l'entreprise à toute heure du jour et de la nuit. Dès lors, de nouveaux environnements sont nécessaires si l'on veut servir avec pertinence les actifs de cette économie nomade. Le bureau doit, lui-même, être nomade et se disséminer géographiquement au travers de l'éventail des vies individuelles depuis le domicile et la grand rue jusqu'au salon de l'aéroport. Il doit offrir de véritables choix en termes d'équilibre entre travail et vie privée.
Il faut créer ici des formes nouvelles en croisant finement des ressources logicielles et des ressources immobilières :
- les premières doivent permettre d'offrir aux actifs un environnement numérique de travail opérationnel en tout lieu, en toute circonstance ;
- les secondes doivent leur ouvrir au cœur de chaque territoire des hôtels-bureaux d'affaires confortables, bien équipés et permettant à tout moment à l'actif nomade d'entrer en relation avec les services locaux « à la carte » par le biais des différents médias (téléphone fixe, mobile, e-mail, Web) avec routage intelligent des requêtes vers les correspondants pertinents sur le territoire.